mardi 13 mai 2014

Je bénis l’inventeur du xyloglotte




Attention, post capillotracté (tiré par les cheveux) !



Le xyloglotte (du grec xylo bois et glosso langue : « langue de bois ») c’est la langue de ceux qui ne peuvent pas faire simple quand ce n’est pas compliqué. Ou qui rendent compliqué ce qui est simple. Ou qui aiment se complexifier la vie, simplement. Vous me suivez ?



Moi, cette langue me rend cétacéhilare (elle me fait rire comme une baleine). Depuis que je l’apprends, elle me rhodobioscopise (je vois la vie en rose). Mieux, je morphométéorise (je pète la forme) à plein pot !



Le xyloglotte n’est pas une nécroglotte (langue morte). Au contraire, elle est vivante, et elle rend bien vivant. Je milite pour sa réhabilitation, elle devrait être enseignée dans toutes les bonnes écoles, voire remboursée par la sécurité sociale. 



Je vous l’accorde, c’est une langue qui ne s’apprend pas endonasodigitalement (les doigts dans le nez). Elle n’est pas faite pour les chirohirsutistes (ceux qui ont un poil dans la main).

Il en faut, de la détermination, pour la maîtriser. Il faut la mériter !

Elle plaira aux vrais petits kilofoliophages (rats de bibliothèque).

Ou à ceux qui ont un penchant pour la capillotétratomie (couper les cheveux en quatre).

Ou encore à ceux qui ont tendance à céphalocapter (se prendre la tête).

Voire à ceux qui ont la manie du phrénoremplissement (bourrage de crâne).

Et enfin, à tous les doux stratocumulocéphaliens (rêveurs) !



Je me dois tout de même de vous mettre en garde. L’usage du xyloglotte peut rapidement rendre accro. Vous saurez si vous êtes xylogloto-dépendant si vous constatez les effets secondaires suivants :

Votre passion devient chronophage (elle vous mange tout votre temps).

Vous avez tendance à passez vos nuits avec elle, vous devenez anti-biauriculosomniaque (impossibilité de dormir sur ses deux oreilles).

Vous vous réveillez le lendemain, fatalement, avec une bonne xylocéphalie (gueule de bois).

Vous avez des envies soudaines, impromptues, souvent non contrôlables, de paludoludiverbisme (tendance à pratiquer le jeu de mots vaseux).

Dans les cas extrêmes, vous êtes atteints d’hypercaputisme (vous prenez la grosse tête).

Vous ne pouvez plus passer une journée sans vous adonner à votre nouveau vice. Vous avez des caloriphagies (bouffées de chaleur) lorsque vous n’avez pas eu votre dose, et vous pouvez vous capilloéradicer (vous arracher les cheveux) en cas de tentative de sevrage trop brutale.



Si vous souffrez de l’un de ces symptômes, dénominofélinofélinons (appelons un chat un chat), à ce stade, vous êtes sérieusement intoxiqué…

Si vous souffrez de plusieurs de ces symptômes, autant ne pas dodecaquadrodecaquester (chercher midi a quatorze heure) : vous êtes accro. Là, il faut vous faire aider d’urgence.



C’est un conseil d’amie que je vous donne. Je connais, je suis passée par là. Ne vous inquiétez pas on s’en sort très bien.  Voici la marche à suivre pour vous sevrer en douceur.

Modérez votre gérontopropulsion prurigineuse (abus d'excès caractérisé par trop d'exagération, comme lorsqu’on pousse mémé dans les orties), en respirant profondément dès que vous sentez la compulsion monter en vous.  

Apprenez la mesure. Dites stop à la supragastrophtalmie (tendance à avoir les yeux plus grands que le ventre), essayez de déguster votre plaisir par petites quantités.



Je sais, le sevrage est dur. Ça me schizocardiaque (fend le cœur) de vous le dire, mais persévérez !

Et puis, ne soyez pas acaséifique (en faire tout un fromage). Vous survivrez !

Allez, je suis sympa, je vous donne un dernier remède de grand-mère, pour les coups durs : cultivez la balnéocantatophilie (aimer chanter dans son bain). C’est gratuit et totalement apanivore (cela ne mange pas de pain).






Ah ! Je me suis drôlement amusée à écrire ce billet moi ! Rhinoscopiquement (à vue de nez) j’ai fait fuir la moitié d’entre vous, et rire l’autre moitié. Enfin, je dis ça…c’est une simple pénémétrie (appréciation au pif), rien de plus.






Vous n’avez rien compris à ce billet ?

Ca vous rend aspermogène (vous n’en avez rien, mais alors rien à foutre) ? (Oh !)

Vous vous dites que ce texte est totalement anourocéphale (sans queue ni tête) ?

Vous avez envie de me dire de me faire hellénépiphaniser (d'aller me faire voir chez les Grecs) ?

Pire, vous me traitez intérieurement d’hyperthyrrhoïdienne des Alpes (crétine va !)

…alors vous faites partie de la première moitié.

Et vous avez le droit ! Je ne le prendrai pas mal. Je ne suis pas susceptible, pas de risque que je me mette à hyperhippoascensionner (monter sur mes grands chevaux). Et je ne vous entomoquesterai (chercher la petite bête) pas non plus.



Ces buccodéridants (amuse-gueules) vous ont aquastomatomané (mis l'eau à la bouche) ? Vous avez trouvé ces quelques lignes hilarothanatogènes (désopilantes à l'extrême) ? (comment ça, je m’intraoculodigitalise (action de se fourrer de doigt dans l'œil) ? Mais si, c’est drôle !)

…alors, vous faites partie de la seconde moitié.

Pour vous, allez voir là : http://www.cledut.net/xylo.htm



Houla ! Dites-donc, comme le temps file !

Quand je vous disais que c’est une activité très…chronocide (qui tue le temps).

Allez zou, ne soyons pas paléostéoplasiques (ne faisons pas de vieux os). Quittons-nous là, en bons amis.



Ps : ce texte n’est pas à prendre au pédigramme (au pied de la lettre)…



dimanche 11 mai 2014

Je bénis l’inventeur du sourire (bis)



Mouais. Je crois bien que je m’étais levée d’un sacré bon pied l'autre jour. 

Attention, rectification. Billet bisounours en mode "faut pas pousser non plus".

Parfois, je bénis aussi l’inventeur de la tronche de 3 mètres de long. 

Parce que sourire et être sympa, c’est bien. Mais confondre gentillesse et paillasson, faut pas me prendre pour une poire (tiens, d’ailleurs, je bénis l’inventeur de la poire. C’est bon, une poire).


Donc, pour être claire, je bénis l’inventeur du sourire, mais pas le sourire bête et béat. 

Voilà.


Allez, cheese !



samedi 10 mai 2014

Je bénis l’inventeur du sourire



Attention, aujourd’hui, billet bisounours !
Âmes sensibles, ne vous abstenez pas....

Oui, je bénis l'inventeur du sourire.

C’est fou comme tout passe avec un sourire. Ou presque. On est plus ouvert, moins sur la défensive. Les idées circulent mieux. Les oreilles sont plus attentives. Les conseils plus personnalisés. Franchement, la vie est beaucoup plus douce avec le sourire.


Il n’y a rien de plus communicatif que le sourire (sauf peut-être le bâillement, que je bénis au passage). Je ne sais plus qui a dit « le sourire que tu donnes t’est rendu ». En y réfléchissant, c’est vrai ! Face à un franc sourire, nos zygomatiques n’obéissent plus à nos neurones et se mettent aussi à s’agiter. Et hop, on sourit en retour. 
Magique. 


Voir la vie en mode sourire, ça déleste du poids de l’angoisse, de la peur, de l’appréhension. On ne vit plus sous le joug du contrôle, mais dans le lâcher prise et la légèreté. Et le monde nous le rend bien. C’est tout bénef’. 


Cerise sur le gâteau, à ce qu’on nous dit, sourire, ça retend la peau du bas du visage. Pour rester jeune, ne faites pas la tronche, souriez !